En faisant cette vidéo, Marylee présente le quotidien de son jeune frère Zakary, ainsi que l’énorme travail de stimulation que lui offre sa maman, Nancy Ouellet, qui a décidé de tout donner pour que son fils puisse communiquer, décoder et progresser malgré son handicap invisible, la dysphasie.

Source et lire la suite : Handicap invisible, une ado réalise une vidéo touchante de son frère dysphasique.

Le témoignage de la maman de Zachary (Youtube) :

Merci spécial à ma fille de 15 ans Marylee qui a fait ce beau et touchant montage vidéo, elle s'implique beaucoup pour l'aider dans son apprentissage du langage. Elle aime son petit frère, de tout son cœur. Le papa de Zakary n'est malheureusement pas dans la vidéo. il lui donne, lui aussi, beaucoup de temps pour les activités sportive et lui prodiguer beaucoup de soin et d'amour. Nous devons être unis et donner le meilleur de nous.Nous avons un fils merveilleux et magnifique, dans tous les sens du terme. Handicap invisible de la DYSPHASIE: La dysphasie est un trouble du langage oral, qui atteint l'expression et/ou la compréhension, et ce, à divers degrés (léger, modéré ou sévère). Les personnes touchées sont des personnes intelligentes et qui veulent communiquer. La dysphasie est un trouble développemental qui toucherait 7% de la population. la dysphasie pourrait donc toucher un demi-million de Québécois ; c'est étonnant qu'on n'entend pas plus parler de ce trouble. La majorité des dysphasiques souffrent aussi de troubles associés: troubles moteurs, troubles de l'orientation et l'espace, troubles de généralisation, troubles de mémoire verbales, troubles de l'attention, anxiété, etc. Les services (orthophonie, ergothérapie, audiologie, psychologie, etc) sont nettement insuffisants pour cette clientèle. Dans la majorité des centres de réadaptation, les suivis individualisés cessent dès l'âge de 5 ans. La dysphasie, parce qu'elle touche le langage, a évidemment certains répercussions sur les apprentissages scolaires. Malheureusement, en milieu scolaire, près du 3/4 des dysphasiques ne sont pas reconnus par le MELS. Et le manque chronique d'orthophonistes dans les écoles fait que les services sont difficiles à obtenir. Le réseau de la santé et celui de l'éducation se lancent donc mutuellement la balle quant à la responsabilité pour la prestation de services. Cette situation, combiné au fait que la dysphasie est encore peu connue, oblige les parents à aller au privé, afin d'aller chercher de l'information et des services pour leur enfant. Ces jeunes sont persévérants; avec des services, il y a espoir d'obtenir leur diplôme secondaire et d'atteindre leur plein potentiel ... Certains organismes locaux, ainsi que l'Association québécoise de la dysphasie veulent favoriser une meilleure connaissance des enfants atteints de dysphasie et promouvoir les services d'aide à ces enfants et à leurs parents.  merci de partager cette vidéo....